LOST MIRACLES

Une collection riche de sens qui célèbre des espèces en danger critique d’exctinction, disparues à l’état sauvage ou estimées totalement éteintes. Parce que la nature sauvage tout comme celle que nous cotoyons décline à une vitesse folle, Neua à eu la volonté d’illustrer ses miracles que la Terre et les humains ont perdu ou sur le point de perdre. Un coup de projecteur sur ces espèces à la beauté surprenante mais aussi pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli.

Pour chaque achat d’une pièce de cette collection, nous nous engageons à reverser 5% à une association ou organisme dans un programme de protection d’espèces menacées à travers le monde.

 

 

NEBULAR PANTHER
OF TAIWAN

Neofelis nebulosa brachyurus

La panthère nébuleuse de Taiwan ou Panthère nébuleuse de Formose, est une sous-espèce de panthère nébuleuse vivant dans les forêts d’Asie du Sud-Est. Ce félin à la fourrure aux reflets dorés tachetée de noir, endémique de l’île, est considérée comme étant officiellement éteinte depuis 2013. . Il aura fallu 13 ans à une équipe de chercheurs internationaux pour en venir à cette conclusion. Dans la culture Paiwan, un peuple indigène de l’île, la panthère nébuleuse de Formose est « une icône spirituelle ». Bien qu’elle fût protégée, la panthère nébuleuse est une espèce très prisée des braconniers notamment pour sa fourrure bien particulière et ses os utilisés dans la médecine chinoise. Célèbre pour être le félin à avoir les canines les plus longues proportionnellement à sa taille, la panthère nébuleuse de Taiwan n’aura donc pas su échapper aux braconniers et à la déforestation.
Cependant, en janvier 2019, la panthère aurait été vue dans un petit village situé dans les régions montagneuses du comté de Taitung, dans le sud-est de l’île. L’animal aurait étéaperçu par deux groupes distincts d’habitants qui effectuaient des rondes dans le village.

 

LAYSAN HONEY
CREEPER

Himatione fraithii

Le Laysan honeycreeper ou Laysan’apapane était une espèce d’oiseau éteinte qui était endémique de l’île de Laysan dans les îles Hawaïennes du Nord-Ouest. Un Laysan mâle adulte avait des parties supérieures vermillon, une partie inférieure de l’abdomen et une partie inférieure de l’aile brun cendré, et des dessous de queue brun-blanc. Les femelles adultes étaient semblables aux mâles, mais avaient des plumes rouges plus pâles. Après la mue, les plumes étaient plus brillantes mais s’estompaient avec l’exposition au soleil. Les lapins domestiques ont été introduits sur l’île à la fin du 19e siècle et ont rapidement consommé presque toute la végétation de l’île, y compris les sources de nectar du Laysan. L’oiseau a été filmé en 1923 lors de l’expédition Tanager. Peu de temps après, Laysan a été frappée par une forte tempête, et les tentatives ultérieures pour trouver des individus restants ont échoué. Les grimpereaux de Laysan se nourrissaient du nectar des fleurs indigènes de l’île, en particulier le MAIAPILO (Capparis sandwichiana), une espèce de plante à fleurs endémique des îles hawaïennes dont le statut de conservation est aujourd’hui estimée comme vulnérable (En diminution).

 

ARA DE SPIX

Cyanopsitta spixii

L’ara de Spix est un perroquet du Brésil considéré comme probablement éteint à l’état sauvage par l’UICN en 2018, soit 18 ans après la dernière observation d’un individu dans son milieu naturel. Autrefois, l’espèce vivait dans la Caatinga, un biotope semi-désertique au nord-est du Brésil. Mais sous la pression de la chasse et de la déforestation, ce perroquet a vu sa population se réduire comme peau de chagrin. Aujourd’hui, l’espoir de voir l’oiseau peupler de nouveau son environnement originel réside dans des programmes d’élevages et de réintroduction, grâce aux quelques dizaines d’individus vivant en captivité. La réintroduction en milieu naturel est prévue dès 2019-2020. L’ara de Spix est rendu célèbre par le dessin animé Rio. Dans la fiction comme dans la réalité, cet oiseau est dans une situation critique. Malgré cette notoriété fulgurante – boostée par le succès du film et l’actualité peu réjouissante autour de sa probable extinction –, l’ara de Spix est très régulièrement confondu avec l’ara hyacinthe qui lui est considéré comme vulnérable à l’heure actuelle. L’Ara de Spix se nourrit principalement de graines et d’arachides provenant de végétaux non-endémiques du Brésil, on y trouve notamment des noix de PIN DUPARANÀ (Araucaria angustifolia), arbre, lui même considéré comme en danger critique d’extinction puisqu’il a été exploité pendant de nombreuses années sans être replanté en conséquence.

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